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Entretien avec Ronald Ruseler - Cees Krijnen

Me protéger de la honte

Cees Krijnen, né aux Pays Bas en 1969, s’est fait connaître quand il reçu le Prix de Rome Néerlandais qui récompense chaque année un jeune artiste prometteur à la sortie de l’Ecole des Beaux arts. Après un documentaire à la télévision sur le divorce de ses parents, il entreprend une tournée mondiale avec sa mère, Greta Blok, « Woman in Divorce Battle Tour » (« Tournée de la bataille d’une femme en train de divorcer ») qui les a menés de Paris à New York en passant par Londres et l’Asie…

Comment en êtes-vous venu au « Woman in Divorce Battle Tour » ?

Je cherchais à soutenir ma mère dans la bataille juridique qu’elle menait pour obtenir le divorce et qui a duré des années. La performance que j’ai produite et la tournée mondiale qui a suivi m’ont permis de le faire. Et ce sujet, que je présentais de manière légère, a finalement réussi à mettre en avant le problème du divorce, car cette tournée a eu beaucoup d’écho dans la société en général. Nous avons reçu des lettres enthousiastes des quatre coins du monde. La tournée a transformé le cliché de la « faible femme divorcée » en un scénario hollywoodien et, en plus de ma mère, de nombreuses femmes en ont tiré profit.
Pendant que je travaillais sur ce projet avec ma mère, on s’est regardé et on s’est dit : « Bon dieu, mais qu’est-ce qu’on est en train de faire ? » C’est n’est qu’avec le temps que toute cette histoire est devenue une sorte de conte de fées.

Comment travaillez-vous ?

Je peux me manifester sur de nombreux fronts parce qu’avant d’être artiste j’ai fait tout un tas de choses. J’ai travaillé dans la mode en Italie, fais des études de scénographie aux Pays-Bas, mais je trouvais ces deux domaines trop limités. Comme l’Académie des Beaux arts… Pour aller plu loin, élargir mon champ d’action et approfondir tout ce qui avait de l’importance pour moi, j’ai combiné toutes ces disciplines. Certaines choses trouvent une solution par la photographie, d’autres par une installation ou par une performance, mais cela peut être aussi par une combinaison de tout cela.
C’est ce qui s’est produit pour l’action autour de la notion de « Femmes fortes » : j’ai mis une annonce dans le journal et quand une femme réagissait à mon appel, je lui proposais de la photographier. Plus que les photos en elles-mêmes, c’était le processus qui m’intéressait. Mon but principal était d’offrir à ces femmes trois journée agréables où elles étaient chouchoutées, avec du champagne pendant la prise de photos. Et en apothéose, le dimanche, il y a eu une présentation publique de tous les portraits. J’ai fait plus de cent photos, qui ont été publiées accompagnées d’un court article. Cela a eu un succès fou !
Je pars d’une idée, je la laisse se développer et ce n’est qu’ensuite que je comprends quelle nouvelle vie elle va avoir. Je crée un événement et je développe la situation de telle manière que j’atteins un point de non retour.

A l’évidence, ce que vous vivez a beaucoup d’importance. Vos projets proviennent directement de votre expérience personnelle…

Oui, c’est une mise en scène de mon vécu. Je ne suis pas un artiste au sens classique du terme, très, très productifs dans leur atelier. Moi, je vis ma vie. En ce sens, je suis comme Naomi Campbell ou Linda Evangelista. A moins de 10.000 dollars, moi non plus je ne sors pas de mon lit. Je ne fais rien avant de savoir combien d’argent il y a et où nous allons faire quelque chose. Je ne peux pas me mettre au travail sans un point de départ qui ait du sens, cela ne correspond pas à ma façon de travailler.

Vous avez été invité par Maurizio Catalan à réaliser une performance dans le cadre de « No Soul for Sale : A Festival of Independents » (Pas d’âme à vendre : un Festival des Indépendants) à l’occasion du dixième anniversaire de la Tate Modern de Londres. Quelle est l’origine de ce triptyque intitulé « Nothing Anything Everything » (« Rien N’importe quoi Tout ») ?

Cela faisait déjà quelque temps que j’avais l’idée de mettre en avant la beauté de la plante de cannabis qui est une fleur magnifique et de l’appeler « Greta Blok Bloom », du nom de ma mère. C’était pour moi une manière de me moquer de la fierté nationale des Néerlandais qui baptisent chaque nouvelle variété de tulipe du nom d’une personnalité célèbre.
Et puis j’ai constaté que les politiques imposaient des règles toujours plus strictes sur la consommation de cannabis aux Pays Bas. Des études montrent que la vente libre de cannabis conduit à diminuer l’utilisation des drogues, à réduire la criminalité et les problèmes de santé, l’hépatite notamment, alors qu’une interdiction ne fait qu’empirer les choses. C’est pourquoi la première partie du triptyque s’intitule « Nothing » (« Rien »). L’interdiction ne mène à rien et l’illégalité conduit à l’émergence d’un corps de trafiquants professionnels, qui sont source beaucoup de malheurs. C’est ainsi que ce qui n’était qu’une plaisanterie au départ a acquis progressivement de la pertinence à la fois dans son contenu et sur le plan international.

Vous n’avez pas eu peur de prendre le risque, littéralement, de monter sur le podium principal au milieu de la Tate Modern…

Je crois au pouvoir de l’artiste. On parle de moi dans tous les médias avec ce sujet alors que la loi interdit au propriétaire d’un coffee-shop d’en faire de la publicité, et s’il ne prête pas garde, il peut aisément être poursuivi en justice. Je suis convaincu que dans notre société l’art peut vraiment faire bouger les choses.

Faut-il chercher un message politique dans la performance que vous avez faite avec votre mère sur le podium ?

Chacun doit savoir de lui-même ce qu’il doit faire de mes performances. « Nothing » traite de l’introduction progressive de règles restrictives concernant la consommation de cannabis aux Pays Bas, ce qui me semble aller à l’inverse de ce qui se pratique dans d’autres pays de l’Union européenne. Mais je présente la problématique sous un aspect naïf pour lui davantage de force. Ni ma mère ni moi ne consommons de cannabis, mais nous sommes aveuglés et émerveillés par sa beauté, pas par le produit. La feuille de cannabis est en soi très belle, comme la feuille d’érable sur le drapeau canadien, qui en est devenu le symbole partout dans le monde. Avouez-le, le cannabis est quand même une plante extraordinaire ! C’est pourquoi, sur la photo, ma mère a l’air en extase, comme si elle humait le plus délicieux des parfums. Ah, ce regard rêveur tourné vers le ciel !!!

Votre mère est un personnage récurrent dans votre travail. Serait-elle votre muse ?

Cela fait plus de dix ans que je travaille avec ma mère comme modèle. On me demande souvent quand je vais m’arrêter de mettre ma mère en avant, mais on ne pose pas une telle question aux autres artistes. On n’a pas demandé pas à Picasso quand il allait arrêter de peindre en bleu ou en rose. On ne demande pas à Pistoletto, mon ancien mentor, s’il va en finir avec ses éternels miroirs ! Ce qu’ils font est justement bien par ce qu’ils font cela !

Vous faites donc aussi référence à l’art dans votre travail ?

Si on veut… Ce n’est pas une préoccupation constante, ces choses arrivent par hasard… Même si dans la photographie Pieta, la référence à une Piéta médiévale est très évidente, il en émane davantage de jouissance que de chagrin. Dans mon travail photographique, je fais parfois référence à des exemples classiques, mais je fais aussi des photographies prises sur le vif
De la même manière, pour une commande dans un espace public, j’ai choisi d’écrire une chanson à la manière des airs populaires d’autrefois sur le divorce de mes parents intitulée « De Verstekeling » (« Le Passager clandestin »), car mon père était capitaine au long cours. C’est devenu un vinyle enregistré par une chanteuse néerlandaise célèbre et a été présenté lors d’une performance.

L’utilisation de tous les médias à votre disposition serait-il à la fois votre outil et votre matériau ?

C’est exact. Je suis de toute façon bien plus fort sur un podium qu’en photographie ou qu’en peinture. La technique ne m’intéresse absolument pas, je n’ai pas de patience pour ça. La performance est la base de mon travail et que ce soit une photographie, une image ou la performance elle-même, cela n’a pas d’importance. Pour moi, cela fait partie d’un tout. C’est ainsi que je le conçois.
Je suis très régulièrement attaqué pour ma nonchalance apparente, mais j’en joue et quand je me sens finalement dans le rôle que l’on m’attribue, je peux tout affronter. Je ne ressens pas la gêne et je suis complètement libéré. Je suis alors aussi vraiment dans mon rôle. Quelqu’un qui est vraiment quelque chose.
A la Tate, pour « Nothing », je me sentais tendu, fâché, en colère et mal à l’aise aussi, et puis je suis tellement entré dans mon rôle que… que rien ne me semblait impossible. C’est pour cela que j’étais simplement qui j’étais.
Je laisse les choses venir à moi, mais si quelque chose s’offre, il faut que je saisisse tout de suite et je vais travailler avec le hasard.
Je suis, me semble-t-il très attentif, et je ne laisse pas les effets du hasard qui se présentent m’échapper. Quand je tiens quelque chose entre les dents, je ne lâche plus prise. J’en tire tout ce qui se trouve à l’intérieur et je n’évite aucun obstacle. 

traduction: Frédérique Le Graverend

pieta

Pieta, Collectie Vellesan College, Velsen

 

dakota

Dakota, Collectie Frans Halsmusem, Haarlem

 

cees krijnen op zijn retour Cees à son retour - Cees op zijn retour

De rol die ik speel maakt mij schaamteloos
Interview met Cees Krijnen door Ronald Ruseler

 

Als ik Cees Krijnen (geboren 1969, Nederland) op zijn atelier ontmoet is hij net terug van een performance in Tate Modern te Londen. Zijn galerie in Londen Studio 1.1 was door Maurizio Catalan uitgenodigd een artiest voor te dragen voor No Soul for Sale: A Festival of Independents ter ere van het 10 jarig bestaan van Tate Modern. Hij presenteerde daar het eerste deel van zijn drieluik Nothing Anything Everything over het sluipenderwijs invoeren van restrictieve maatregelen ten aan zien van cannabisgebruik in Nederland. In vergelijking met andere landen in Europa wordt, volgens Krijnen, Nederland links en rechts ingehaald. Hij heeft de performance samen met zijn moeder Greta Blok uitgevoerd op het hoofdpodium. Krijnen noch zijn moeder zijn cannabisgebruiker, maar beiden zijn wel blijvend onder de indruk van de schoonheid van de cannabisplant.

 

 

cees krijnen leest

Cees leest

nothing, anything, everything

Nothing, Everything, Everything


steeplechase

Steeplechase

Hoe is het idee voor uw performance in de Tate ontstaan?

Ik liep al een tijdje met het idee rond om de mooie cannabisplant als een schitterende bloem te eren, want in Nederland is het de gewoonte om iedere nieuwe tulp te vernoemen naar een beroemde persoonlijkheid.
Eerst was de ‘De Greta Blok Bloem’ bedoeld als een grap over nationale trots, maar het lijkt er op dat de Nederlandse politiek op dit moment steeds meer een strenger beleid voor ogen staat. Iedereen weet dat vrijgeven van cannabis, of zelfs hard drugs, leidt tot daling van gebruik, gezondheidsproblemen (hepatitis met name) en criminaliteit, terwijl een verbod de situatie alleen maar verergert. Ik stelde in Londen de hypocrisie over het onderwerp aan de kaak, want de politici maken het met een dreigend totaalverbod alleen maar erger, vandaar dat ik het eerste deel van het drieluik ook ‘Nothing’ heb genoemd. Verbieden leidt tot niets en illegaliteit betekent het handhaven van een criminele beroepsgroep met veel ellende tot gevolg. Zo krijgt een idee over een grap gaandeweg, ook internationaal, een zekere inhoudelijke relevantie.

Is met uw performance het politieke statement belangrijk of gunt u ieder mens zijn eigen gelukzalig moment?

Iedereen moet voor zichzelf weten wat hij doet, maar met ‘Nothing’ heb ik de problematiek juist in een naïef jasje gestoken om sterk over te komen. Mijn moeder en ik zijn daar verblind en bedwelmd door de schoonheid van de plànt en niet door het product zelf. Net als de ‘Maple Leaf’ van de Canadese vlag, is de plant een internationaal symbool en per slot prachtig. Zeg nu zelf...het is toch een mooie plant?! Daarom kijkt mijn moeder op de foto helemaal in vervoering, alsof ze de heerlijkste parfum ruikt. Die hemelse blik van haar...!

U steekt wel uw nek uit door in Londen letterlijk op een podium te gaan staan.

De macht van de kunstenaar onderschat ik allesbehalve, want ik sta met dit onderwerp in alle media, terwijl een coffeeshophouder bij wet niet mag adverteren en als hij niet oppast kan hij vervolgd worden. Ik ben er van overtuigd dat kunst in deze maatschappij echt iets teweeg kan brengen.

Kunt u iets meer vertellen over uw eerdere projecten?

In de ‘Woman in divorce battle on tour’ b.v. heb ik mijn moeder willen bijstaan in een jarenlang juridisch gevecht over haar echtscheiding en door de wereldwijde tournee daarna, heb ik voor de echtscheidingsproblematiek in het algemeen veel kunnen betekenen. Het was van groot maatschappelijk belang en dat heb ik op een luchtige manier aan de kaak willen stellen. Uit alle windstreken kregen wij fanmail. De ‘Woman in divorce battle on tour’ heeft het cliché van ‘kwetsbaar-gescheiden-vrouwtje’ omgebogen tot een glamoursprookje en veel vrouwen hebben er, naast mijn moeder, wat aan gehad.

Persoonlijke ervaringen zijn voor u van wezenlijk belang om er kunst van te maken. Uw projecten komen als het ware voort uit uw belevenissen?

Ja... Ik geef dingen die ik meemaak vorm. Ik ben geen ‘kunstenaar/kunstenaar’. Er zijn kunstenaars die in hun atelier heel productief zijn en produceren...produceren, nou...zo ben ik niet. Ik leef mijn leven.
Wat dat betreft ben ik net Naomi Campbell of Linda Evangelista. Voor bedragen onder de $ 10.000,00 kom ook ìk mijn bed niet uit. Ik doe niets voordat ik weet hoeveel geld er is en wààr we iets gaan doen. Ik kan niet zomaar iets zinloos op touw zetten, want dat heeft met mijn manier van werken totaal geen zin.

Kunt u vertellen hoe u te werk gaat?

Omdat ik mij, voor ik kunstenaar werd, heel breed heb georiënteerd kan ik mij nu op vele fronten manifesteren. Ik heb eerst mode gedaan in Italië en ben daarna theatervormgeving in Nederland gaan studeren, maar dat vond ik stuk voor stuk te beperkt. De kunstacademie was dat ook. Het moest méér worden... breder... dus ging ik alles combineren en de zaken, die voor mij van belang waren, uitwerken.
Daarbij zijn dingen beter op te lossen in fotografie, een installatie of een performance en in mijn geval kan dat een combinatie van alles zijn.
Zo heb ik onlangs een actie georganiseerd over het begrip ‘Sterke Vrouwen’ en een advertentie geplaatst. Alle vrouwen die op mijn oproep reageerden heb ik gefotografeerd. Dat was een enorm succes. Het leverde meer dan honderd foto’s op en die zijn, met een artikel over iedere vrouw, gepubliceerd als rubriek in de krant. Het ging mij in dat proces meer om de handeling dan de foto’s en was er aanvankelijk eerder op uit om met een goede catering iedereen een vrolijke dag te bezorgen.
Pas daarna raak ik nieuwsgierig welk nieuw leven zo’n idee gaat leiden. Ik creëer eerst een moment en daag de situatie zodanig uit dat ik niet meer terug kan. Toen ik met mijn moeder de ‘Woman in divorce battle on tour’ startte keken wij elkaar aan en vroegen wij ons af waar wij in godsnaam aan begonnen waren. Pas in de loop der tijd is dat hele verhaal een soort sprookje geworden.

Uw moeder is als terugkerend personage de muze in uw werk.

Werken met mijn moeder als model doe ik ondertussen al meer dan elf jaar. Er wordt vaak gevraagd wanneer ik ophoud met het opvoeren van mijn moeder, maar zoiets vraag je niet aan een kunstenaar. Die vraag stel je ook niet aan Picasso; hou eens op met die kleur blauw en roze of al die vlakjes. Je vraagt net zomin aan Michelangelo Pistoletto (mijn voormalige mentor in Italië) of hij wil stoppen met zijn eeuwige spiegels. Wat zij doen is juist erg goed omdàt zij dat doen.

Gebruik maken van alle beschikbare media is eerder uw ‘gereedschap’ en uw materiaal.

Juist. Ik ben wel sterker op het podium dan bij fotografie of als ik zou schilderen. De techniek interesseert mij geen eigenlijk bal, want daar heb ik het geduld niet voor. De performance is de basis van mijn werk en of het nu een foto is, een beeld of die performance, maakt voor mij allemaal niet uit. Dat is voor mij onderdeel van mijn werk. Zo zie ik dat.

Komt dat door de combinatie van het theatrale, de vormgeving en het effect dat u voor ogen staat?

Ik verwijs soms in mijn werk naar klassieke voorbeelden, maar ik maak voor hetzelfde geld kiekjes. Ik heb ook wel eens een singletje gemaakt over de scheiding van mijn ouders. Het nummer heette ‘De Verstekeling’. Een echte smartlap die werd gezongen door Frédérique Spigt.
Ik word vaak genoeg aangevallen op die schijnbare nonchalance, maar daar speel ik ook mee en als ik in zo’n rol zit kan ik alles aan. Dan ken ik geen gene en is het bijna schaamteloos, zoals bij ‘Nothing’ in de Tate. Dan ben ik in mijn rol ook echt. Iemand die iets is! Ik was er heftig, kwaad, boos, maar ook onzeker. Dan zit ik er zo in dan... dan is niets mij te gek... In de Tate was ik daarom gewoon die ik was.

In die zin is uw werk direct en gelaagd tegelijk, want er spreekt grote betrokkenheid uit. Aan de andere kant verwijst u soms ook naar de beeldende kunst zelf.

Jawel, maar eigenlijk ik ben er nooit zo mee bezig, zoiets ontstaat bij toeval.... hoewel een foto over een middeleeuwse Pieta erg herkenbaar en tegelijkertijd verwarrend is of de Dakotafoto die voor mij helemaal de film Casablanca is geworden.
Ik laat de dingen altijd op mij af komen, maar als iets zich aandient dan moet je het toeval meteen pakken en daar mee gaan werken. Voor de Dakotafoto konden wij op het vliegveld zomaar een vliegtuig kiezen en die zette men voor ons klaar alsof het een fiets was die uit het rek getrokken werd. Ik ben, denk ik, wel heel alert en laat toevalseffecten die langs komen niet aan mij voorbijgaan. Als ik ergens mijn tanden in zet dan laat ik niet meer los. Dan haal ik er alles uit wat er in zit en schuw niets.

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